Double commémoration pour le 14 Juillet

Publié le par Jean-Philippe Chognot

A Château-Thierry, le 14 Juillet n’est pas seulement la fête nationale. Il commémore également la mort au combat, en 1918, du soldat Quentin Roosevelt dans le Tardenois.

10 h 33 : « Garde à vous ! Dépôt de gerbes », clame Michel Léon, président du Comité d’entente des anciens combattants. Les commémorations démarrent avec un hommage au lieutenant Quentin Roosevelt mort au combat il y a quatre vingt- dix ans. Le quatrième fils du président américain Théodore Roosevelt tomba pour la liberté le 14 juillet 1918 dans le Tardenois.

Pour la première fois cette année, c’est dans le hall de l’hôtel de ville, au pied d’un moteur nieuport, semblable à celui du pilote, que cinq gerbes sont déposées par Jacques Krabal, le député axonais Isabelle Vasseur, le Comité d’entente, le cimetière américain et l’association « France Louisiane ».

Dehors, les hymnes américain et français retentissent.

10 h 55 : Quatre nouvelles gerbes sont placées devant le monument aux morts de la place Paul-Doumer. La foule commence a s’étoffer autour des officiels et le soleil est au rendez-vous.

11 h 08 : La fanfare de l’Union musicale de Château-Thierry se met en branle. C’est parti pour le défilé du 14 Juillet…

Les musiciens ouvrent le cortège, suivis de près par les jeunes sapeurs-pompiers (JSP). Les porte-drapeau leur emboîtent le pas, précédant les autorités. Le peuple ferme la marche. Quelques badauds accompagnent la procession et immortalisent l’événement avec leurs appareils photos.

Tout ce petit monde rallie l’hôtel de ville au pas cadencé.

11 h 25 : De retour devant la mairie, le premier magistrat de la ville déclame son discours devant quelques centaines de Castels réunis derrière des barrières. « Il y a encore de nombreuses Bastilles à prendre ! », s’exclame Jacques Krabal, allusion « au chômage, à la pauvreté, au pouvoir d’achat. »

11 h 40 : C’est au tour des pompiers d’être mis à l’honneur. La remise de galons débute. Le caporal Ouaret et le sapeur Derible sont élevés au grade de caporal-chef et le sapeur Aparicio est promu caporal. Le major Marchal présente ensuite un à un les véhicules des pompiers castels sous les applaudissements nourris du public encore nombreux.

12 h 05 : La traditionnelle saucissonade clôt la matinée.

Jean-Philippe Chognot

 

 

Article publié dans le journal l'union, édition de Soissons, du 15/07/2008, en tête de page B.

Publié dans Local

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